Œuvres d’art connues dans le monde entier, les Oeufs de Fabergé sont des œufs de Pâque-joaillerie réalisés par Pierre-Karl Fabergé pour les tsars.
Ces objets précieux et délicatement ouvragés recelaient toujours un secret qui était révélé au moment de la livraison.
Ce sont les Romanov qui ont fait de Pierre-Karl Fabergé un des plus grands artistes russes.
Issu d’une famille de joailliers français qui a immigré en Russie, Pierre-Karl Fabergé naît à Saint-Pétersbourg en 1846. Il s’est formé auprès des plus grands orfèvres français, anglais et allemands. Revenu en Russie, il s’investit dans l’entreprise familiale qui s’occupait de la restauration des objets du musée de l’Ermitage à Saint Petersbourg.
En 1882, il reçoit le titre de maître d’orfèvre lors de l’exposition Pan-Russie et décide de fabriquer des objets plus fantaisistes.
En 1884, le tsar Alexandre III lui accorde le privilège de fournisseur de la cour.
Offrir un œuf aux couleurs vives est une tradition orthodoxe, ces oeufs étaient en bois ou en pierre.
Fabergé réalise son premier œuf en 1885 pour le tsar Alexandre III qui l’offrit à son épouse l’impératrice Alexandra Féodorovna
Le premier Oeuf Fabergé réalisé en 1885.
Connu sous le nom d’Oeuf à la poule, l’objet confectionné par Fabergé est en or. Sa coquille blanche s’ouvre alors pour laisser apparaître une poule en or qui contient à l’intérieur un rubis en forme d’œuf. Dès lors, Peter-Karl Fabergé a fabriqué chaque année des œufs dans différents styles pour la famille impériale. Chacune de ses oeuvres était un original et une pièce unique et renfermait une surprise qui devait être tenue secrète.
Une cinquantaine d’œufs ont été fabriqués pour la famille impériale mais aussi pour la duchesse de Malborough ou la famille Rotschild.
Peter-Karl Fabergé a reçu de nombreuses distinction pour son talent : en 1900 il a notamment été médaillé de la Légion d’Honneur en France lors de l’Exposition Universelle.
En 1917, le nouveau régime s’est emparé des biens de Fabergé , notamment sa compagnie et a contraint le joaillier à s’exiler en Suisse. Il décédera à Lausanne le 24 septembre 1920 à l’âge de 74 ans.
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